Tunisie: Vers la levée progressive de la compensation sur l’électricité
Le secrétaire général de la fédération générale de l’électricité et du gaz, Abdelkader Jlassi, a affirmé vendredi, « l’existence d’une politique visant la levée progressive de la compensation sur l’électricité en Tunisie ».
Il a souligné que la réduction de la compensation de l’électricité a été entamée depuis 2014, à travers la réduction du volume du soutien financier destiné à la STEG.
Toujours selon lui, la dernière augmentation des tarifs de l’électricité entrée en vigueur en janvier 2017, est une sorte de levée de compensation sur l’électricité.
Le responsable syndical a également ajouté que la STEG n’a pas bénéficié en 2016 et 2017 de compensation de la part de l’Etat dans le domaine de l’électricité, ce qui confirme l’orientation progressive vers une levée de cette dernière (compensation). Laquelle orientation est, selon lui, de nature à impacter négativement les équilibres financiers de la Société et partant, le pouvoir d’achat du citoyen.
Jlassi a, par ailleurs, considéré que le gouvernement a procédé à une augmentation des tarifs de l’électricité en janvier 2017, alors que le prix moyen du baril de pétrole était bas vers la fin de l’année 2016.
Il a, en outre, rappelé que le coût de production de l’électricité est estimé à 176,2 millimes/ kilowatt-heure et qu’elle est vendue aux catégories sociales à 45 millimes/ kilowatt-heure, faisant savoir qu’une levée progressive de la compensation est déjà entamée pour les catégories dont la consommation dépasse les 200 kilowatt-heure par mois.
Jlassi a, en conclusion, appelé à ouvrir un débat sérieux et approfondi concernant la question de la compensation des hydrocarbures, lors des discussions relatives au projet du budget de l’Etat, au niveau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
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Tunisie/ Production énergétique : Les énergies renouvelables ne représentent que 3 %
TAP – Les énergies renouvelables en Tunisie ne représentent que 3% de la production énergétique malgré le grand potentiel que cette filière offre permettant de couvrir les besoins du pays et même d’exporter.
Ce taux pourrait être renforcé pour atteindre 30% en 2030, selon les données présentées lors de la 3e rencontre interrégionale sur le rôle de la société civile dans la promotion des énergies renouvelables, tenue, dimanche à Zarzis avec la participation de représentants des gouvernorats de Médenine, Gabès et Tataouine.
La transition énergétique en Tunisie, soulignent les intervenants, est une nécessité impérative imposée par le changement climatique et les exigences économiques, sans compter les opportunités que l’investissement dans ce domaine procure en matière d’employabilité, à l’instar des expériences menées au Maroc et en Italie.
Cet événement a été organisé par la coalition pour la promotion des énergies renouvelables groupant 25 associations. Les recommandations issues de cette rencontre seront soumises à un colloque national prévu, en décembre 2016, en vue d’élaborer un plan d’action sur une année pour la promotion des énergies renouvelables.
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L’énergie solaire en Tunisie, la source d’énergie de demain
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L’ambassadeur d’Allemagne encourage le développement du photovoltaïque en Tunisie
Revenant sur la prochaine visite du ministre de l’Énergie et des Mines tunisien en Allemagne, l’ambassadeur allemand affirme que « l’Allemagne propose un grand aide aux conditions très favorable à la Tunisie en matière d’énergie renouvelables »
Comme solution envisagée: le développement de l’énergie éolienne et photovoltaïque: « cela coûte beaucoup à la Tunisie d’importer l’énergie. Le vent et le soleil sont gratuit en Tunisie donc on peut créer des stations éoliennes et photovoltaïques en Tunisie ». Tel sera le but de la rencontre du ministre tunisien de l’Énergie et homologue allemand.
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Batteries de voitures électriques
Mercedes-Benz décline à son tour ses batteries de voitures électriques en batteries domestiques, tout comme Tesla.
Des batteries de voitures électriques utilisées en batteries domestiques… C’est l’idée de Tesla pour sa solution Powerwall. Mais c’est aussi celle d’un autre constructeur. Daimler se lance effectivement sur ce marché en exploitant les batteries des voitures Mercedes-Benz.
Investie depuis quelques années dans le secteur industriel, la filiale Deutsche Accumotive a commencé la semaine dernière la livraison de batteries à destination des particuliers. Elles servent pour rappel à emmagasiner l’électricité produite par des panneaux solaires personnels et à la restituer la nuit.
Ces nouvelles batteries domestiques reposent donc sur les batteries initialement destinées à l’automobile. Daimler combine jusqu’à huit modules lithium-ion de 2,5 kWh chacun, soit une capacité maximale de 20 kWh. Tesla vient quant à lui d’abandonner son Powerwall de 10 kWh au profit du seul modèle de 7 kWh. Associée à des panneaux photovoltaïques, la plus grosse batterie du constructeur allemand permet à un foyer de produire jusqu’à 65 % de sa consommation d’énergie.
Ces batteries domestiques siglées de l’étoile Mercedes-Benz sont dans un premier temps réservées à l’Allemagne, où elles sont distribuées par des partenaires tels que des fournisseurs d’énergie, des spécialistes de l’énergie solaire ou des grossistes adossés à des réseaux d’installateurs. Daimler prend les choses très au sérieux, il a formé 500 installateurs en Allemagne.
Le directeur des développements électriques et du programme E-Drive de Mercedes-Benz a enfin annoncé que les ventes s’étendraient « ces prochains mois » en Allemagne et dans le reste du monde.
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Le photovoltaïque, recto-verso
Plusieurs modules photovoltaïque bi-faciaux ont été présentés lors du salon Intersolar, qui s’est tenu en Allemagne la semaine dernière.
L’industrie photovoltaïque est sur la brèche pour améliorer les rendements de ses panneaux. Lors du salon Intersolar, qui s’est tenu en Allemagne la semaine dernière, plusieurs panneaux capables de capter la lumière par la face avant et la face arrière ont été présentés.
Chez Aleo Solar, la solution bi-verre Elegante, en finition noire ou transparente, est destinée à équiper des verrières ou des façades. Solido est quant à lui conçu pour résister à des « conditions climatiques extrêmes » : air salin (bord de mer), désert, région très humides. Ce module est disponible dans des gammes de puissance de 275 à 285 W.
Chez LG, le module LG Neon 2 BiFacial promet également une augmentation du rendement de 25 %, en comparaison avec un panneau classique de même puissance nominale. L’utilisation d’un cadre en aluminium participe à la réflexion de la lumière incidente. A noter, son poids réduit grâce à l’utilisation d’un film translucide, qui permet son utilisation sur des toits plats ou inclinés.
SolarWorld garantit de son côté un rendement accru de 25 % avec son panneau bifacial Sunmodule Bisun, qui capte la lumière indirecte par l’arrière du panneau. Destiné aussi bien aux toitures-terrasses qu’aux centrales au sol, cette gamme est garantie 30 ans par le constructeur, avec plus de 86 % de la puissance initiale à cette échéance.
Albane Canto
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Photovoltaïque : la fièvre pérovskite
Dans les symposiums surbookés qui leur sont dédiés, des participants s’assoient par terre par manque de place. Toutes les grandes revues scientifiques leur ont consacré un numéro, avec certains titres dignes de la presse people. Comme pour le graphène ou les nanotubes de carbone, une fièvre pour les pérovskites a gagné les chercheurs du monde entier. Pourtant, rien ne prédisait que ces matériaux utilisés depuis 2012 à peine dans le domaine photovoltaïque allaient faire tomber tous les records derendement : 10 % en 2012, 15 % en 2013, 20 % en 2014, plus très loin des 25,6 % de rendement aujourd’hui affichés par le silicium… Et qui sait jusqu’où les courbes s’envoleront ?
Des qualités insoupçonnées
Les pérovskites désignent une famille de matériau ayant une structure cristalline particulière. Celles utilisées pour le solaire sont dites hybrides, comprenant à la fois des composés organiques et inorganiques. Fruit des recherches de la filière du photovoltaïque organique, les cellules solaires en pérovskite sont une alternative diablement séduisante aux cellules en silicium qui dominent aujourd’hui le marché, mais dont les limites – performances, rigidité… – sont connues depuis plusieurs années.
La découverte des qualités « photovoltaïques » des pérovskites revient à deux experts du domaine : Michael Graetzel, de l’École polytechnique de Lausanne, et Henry Snaith, de l’université d’Oxford. « Les cellules réalisées par Graetzel et Snaith ont atteint, dès leur apparition en 2012 et sans optimisation, les meilleures performances parmi les technologies émergentes », raconte Daniel Lincot, directeur de l’Institut de recherche et développement sur l’énergie photovoltaïque (Irdep) 1.
Si les pérovskites produisent des rendements si élevés, c’est grâce à des qualités insoupçonnées avant 2012. La bonne séparation des charges électriques et leur mobilité sont en effet la bonne surprise de ce matériau – une surprise d’autant plus grande qu’ « au moment où les premiers résultats sont tombés, les propriétés électroniques de ces matériaux étaient encore mal connues, c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui », explique Emmanuelle Deleporte, physicienne au Laboratoire Aimé-Cotton 2 qui étudie depuis dix ans ces composés. À la bonne mobilité des charges s’ajoutent une bonne absorption de la lumière du soleil, la possibilité de les manipuler sous forme d’encre pour de grands revêtements et un coût de fabrication peu élevé…
Vers des solutions mixtes
Alors… Les pérovskites seront-elles LA technologie du futur pour le photovoltaïque ? « Je ne pense pas qu’une seule technologie deviendra la solution unique, tempère Daniel Lincot. Les pérovskites ont apporté un élan considérable à la communauté photovoltaïque et sont encore pleines de promesses, mais elles se heurtent également à des verrous très importants comme leur piètre stabilité ou leur mauvaise résistance à l’eau… Par ailleurs, les records sont réalisés sur des démonstrateurs de quelques millimètres carrés de surface. Il reste de nombreuses années de recherche, même si l’intérêt des entreprises du secteur est déjà très fort. » Le silicium a encore de beaux jours devant lui…
Si le matériau prodige a encore de nombreux secrets à dévoiler, son apparition sur le marché pourrait ne pas tarder… Henry Snaith, avec sa start-up Oxford Photovoltaics, annonce la commercialisation des premières cellules pérovskites dès 2017. La fièvre ne va pas retomber de sitôt.
Notes
- 1.Unité CNRS/EDF/Chimie ParisTech.
- 2.Unité CNRS/Université Paris-Sud/ENS Cachan.
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Solar Impulse 2, géant des airs pour un tour du monde solaire
Solar Impulse 2, deuxième prototype de Bertrand Piccard et André Borschberg, a été dévoilé le 9 avril à Payerne. L’aéroplane solaire, large de 72 m et pesant 2300 kg, doit s’envoler autour du monde dès mars 2015, mais depuis le Moyen-Orient et non depuis la Suisse
Géant des airs pour tour du monde solaire
Technologies Solar Impulse 2, deuxième prototype de l’équipe éponyme, a été dévoilé le 9 avril
L’aéroplane solaire, large de 72 m, doit s’envoler autour du monde dès mars 2015
«Retirer avant envol», lit-on sur une plaquette rouge accrochée à l’extrémité de l’avion. Comme une étiquette d’un vêtement neuf, mais pas bon marché. Car l’aéroplane en question n’est pas une maquette de planeur en carton mais le deuxième prototype d’avion solaire de l’équipe de Solar Impulse; il a été dévoilé mercredi à un public trié sur le volet, dans un hangar de la base aérienne de Payerne. Les deux pilotes Bertrand Piccard et André Borschberg, à l’origine du projet, ont inauguré en grande pompe leur nouvel engin «poids plume», 2300 kg seulement, pour 72 m d’envergure. Difficile de cacher les immenses ailes de Si2 – c’est son nom – qui dépassent du rideau…
Le déroulement de la soirée voulait créer le suspense: des séquences filmées du premier avion, le HB-SIA, et de son gigantesque «petit frère» alternent avec des allocutions de «célébrités». Le prince Albert de Monaco, parrain du projet, succède sur scène au conseiller fédéral Ueli Maurer, qui ne manque pas de faire campagne pour l’achat de jets de combat: «Les seuls avions que la Suisse ne construit pas», ironise-t-il. Après quoi la tenture noire révèle l’avion en entier sous un halo bleuté.
Si2 s’envolera en 2015 pour un tour du monde en plusieurs étapes. Le but des deux aventuriers n’est pas seulement de piloter l’engin mais aussi de vendre des idées, celles des énergies renouvelables et du développement durable. «Sur la trentaine de personnes qui accompagnent l’avion à chaque étape, dix s’occupent des relations aux médias», dit Peer Frank, ingénieur chez Solar Impulse. En mars 2015, Si2 décollera probablement d’un pays du Moyen Orient. «Les enjeux économiques et de politique étrangère sont importants. Nous accompagnons Solar impulse dans le cadre de cet exercice», commente Nicolas Bideau, directeur de Présence Suisse qui, au nom de la Confédération, soutient le projet à hauteur de 2,5 millions depuis 2013.
L’avion solaire partira du Moyen-Orient et non de Suisse, afin d’éviter de se retrouver dans les moussons en Inde. Peer Frank estime d’ailleurs que les conditions atmosphériques sont un des obstacles majeurs à la faisabilité du projet. L’autre est la capacité physique de chacun des pilotes à effectuer jusqu’à cinq cycles jour-nuit consécutifs dans le cockpit aux commandes de l’engin.
L’expédition, risquée, dispose d’un budget total de 140 millions de francs. Les 20 millions manquants dans le portefeuille en février dernier (LT du 01.02. 2014) ont été apportés en partie par le groupe ABB, qui a rejoint la liste des sponsors principaux. Par contre, le logo de Deutsche Bank (DB), qui soutenait le projet depuis le début, a disparu de la carlingue. Contacté par Le Temps, Klaus Winker, porte-parole, justifie ce retrait: «L’objectif de notre implication était de montrer comment des projets innovateurs peuvent accélérer des changements significatifs. Cet objectif a été atteint: Solar Impulse a déjà démontré la force de l’innovation dans de nombreux vols couronnés de succès.» Ceci quand bien même Deutsche Bank s’engageait bel et bien en 2007 à soutenir Solar Impulse dans sa tentative de vol solaire autour du monde. Selon Peer Frank, le retrait de DB s’expliquerait par le changement de direction à la tête de la firme ou par la volonté affichée depuis peu chez Solar Impulse de miser davantage sur des partenaires suisses.
L’avion solaire partira du Moyen-Orient pour éviter les moussons
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Le Kyocera Solar Phone, ou un aperçu du smartphone à écran photovoltaïque
On le savait déjà, le constructeur japonais Kyocera prépare un smartphone équipé d’une couche photovoltaïque qui permet de le recharger (un peu) à la lumière. Justement, il l’a apporté au MWC (Mobile World Congress) de Barcelone pour en faire une première présentation.
En effet, si l’on se rend sur le stand de Kyocera, ce n’est pas par hasard, mais bien pour tenter d’apercevoir le smartphone qui se recharge grâce à la lumière du jour : le Solar Phone (adaptation du Torque XT).
En fait, il s’agit d’un prototype, donc, le mobile n’est pas totalement fonctionnel, et il est même possible que son aspect physique soit modifié d’ici une éventuelle commercialisation. L’écran lui est en état de marche, et, placé sous une lampe, il indique être en charge. Lorsqu’on passe la main au-dessus, couvrant ainsi la lumière, il indique au contraire ne plus l’être. Sunpartner, qui fournit la couche réceptrice de lumière, explique que son « Wysips Crystal fonctionne aussi bien sous lumière naturelle que sous lampe » mais que « l’intensité de la recharge dépend de la quantité de lumière reçue ». Logique. La démonstration, certes basique, montre en tout cas que l’introduction de cellules photovoltaïques dans les écrans de nos smartphones est d’ores et déjà possible, et deviendra un jour – on l’espère – un standard dans la téléphonie. D’ailleurs, Sunpartner confie être « en discussions avec l’intégralité des constructeurs ou presque ».
Source © frandroid.com
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Le monde comptera 3,2 TW de solaire photovoltaïque et d’éolien en 2030
La capacité électrique installée dans le monde va presque doubler d’ici 2030 selon le rapport « 2030 Market Outlook » de Bloomberg New Energy Finance (BNEF), passant de 5,5 TW en 2012 à 10.5 TW en 2030. 60% des nouvelles capacités ajoutées sur la période seront renouvelables. Les EnR vont attirer 5 trillions de dollars d’investissements, dont la moitié pour la région Asie-Pacifique.
Les deux principaux moteurs de ce changement global seront le solaire PV et l’éolien terrestre. La puissance photovoltaïque cumulée en 2030 sera de 1,9 TW (0,14 TW en 2013), soit davantage que celle de l’éolien qui atteindra 1,3 TW. La puissance installée des autres EnR (dont l’hydroélectricité) sera de 2 TW.
La part combinée du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre dans le mix électrique mondial passera de 3% en 2013 à 17% en 2030 (entre 16 et 18% selon les hypothèses retenues). Le troisième élément majeur sera l’hydroélectricité. En revanche, les contributions de la bioélectricité et de l’éolien offshore seront relativement modestes, tandis que celles du solaire thermodynamique (CSP) et de la géothermie seront faibles.
Le monde se dirige ainsi progressivement vers un mix électrique « Wind Water Sun », formule de Mark Jacobson, spécialiste des questions énergie-atmosphère de l’université Stanford.
Les énergies renouvelables, un marché de 5000 milliards de dollars, contre 2700 milliards pour les énergies non durables
En 2030 la puissance photovoltaïque installée dans le monde sera quatre fois supérieure à celle du nucléaire. Compte-tenu du fait que le facteur de charge moyen du nucléaire est environ 5 fois supérieur à celui du solaire PV, la production solaire correspondra à environ 80% de celle du nucléaire. La production photovoltaïque dépassera probablement celle du nucléaire durant la décennie 2030.
La région Asie-Pacifique va attirer 2,5 trillions de dollars d’investissements dans les énergies renouvelables, dont 1,4 trillion en Chine. En Europe 94% des investissements dans le solaire concerneront le segment du petit PV. Une situation très différente de celle de la région Asie-Pacifique où la moitié des capacités PV installées concerneront de grandes centrales.
Dans les Amériques 231 milliards de dollars vont être investis dans le petit solaire PV en toiture, soit 18% de la totalité des investissements dans le secteur électrique de ce continent. Seul le gaz naturel, avec 24% du volume des investissements en Amérique, dépassera le solaire.
Cap vers une « Solar Electric Economy »
Selon plusieurs rapports, dont un du groupe pétrolier Shell, le solaire va devenir la source principale d’énergie de l’humanité durant la seconde moitié du XXIème siècle. Le groupe Total, géant pétrolier français, a investi 1,4 milliard de dollars pour acquérir 60 % du capital de l’entreprise SunPower, anticipant la révolution solaire qui ne fait que commencer.
Mais, la compétition sera rude. Président de SolarCity qui domine le tiers du marché solaire résidentiel aux USA, Elon Musk vient d’annoncer la construction d’une « giga-factory » ayant une capacité de production d’1 GW/an de panneaux solaires. Il ne s’agit, selon Elon Musk, que d’une « unité pilote » qui n’est que le début d’une série d’usines géantes capables chacune de produire 10 GW/an.
« Le soleil est un réacteur nucléaire libre et très pratique » a déclaré le 17 juin 2014 Elon Musk, non sans son ironie habituelle, dont la fondation a d’ailleurs donné 500.000 dollars pour la construction d’une centrale solaire au Japon suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima et dont la fortune personnelle dépasse le bénéfice net du groupe Total en 2013. Pour Elon Musk, nous sommes en train de vivre « le mouvement d’une économie hydrocarbonée d’extraction et de combustion vers une économie électro-solaire ».
Source © transition-energetique.org
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