La plus grande et la plus puissante centrale solaire du monde vient d’être connectée au réseau électrique en Californie (Etats-Unis). Avec l’installation des 40 derniers megawatts, cette centrale solaire a désormais une puissance de 550 MW.
Réalisée par First Solar, l’un des leaders mondiaux dans la fabrication de panneaux solaires, la construction de la ferme solaire Topaz a débuté en 2011, dans le comté de San Luis Obispo, en plein désert californien.
Au total, la centrale solaire californienne est capable de délivrer 550 megawatts de puissance, c’est l’équivalent d’un réacteur nucléaire. Elle fournit ainsi suffisamment d’électricité pour alimenter 160 000 foyers.
Cette prouesse technologique occupe une surface de 25 kilomètres carrés – un quart de la taille de Paris – et se compose de neuf millions de panneaux solaires surélevés de seulement 1,7 mètre, ce qui limite l’impact sur le paysage.
Selon Firts Solar, la centrale solaire a un impact très limité sur l’environnement : contrairement à la plupart des centrales solaires, Topaz ne requiert pas d’eau pour générer de l’électricité et fait très peu de bruit vu l’absence de parties mobiles qui pourraient suivre le Soleil par exemple. Rappelons que l’exploitation de l’énergie solaire n’émet directement aucun polluant et ne produit pas de déchets.
Enfin, cette centrale solaire devrait éviter l’émission d’environ 370 000 tonnes de dioxyde de carbone(CO2) par an, soit l’équivalent de 73 000 voitures en circulation. Ceci en se substituant aux centrales thermiques utilisées pour produire de l’électricité.
Si Topaz est aujourd’hui la plus puissante centrale solaire au monde, elle sera dépassée dès la fin 2015 par une autre ferme solaire en production : Solar Star de SunPower d’une puissance de 579 MW, qui sera capable de subvenir aux besoins de 255 000 foyers. Celle-ci sera équipée 1,7 million de panneaux solaires installés sur 32 km².
Un rapport commandé par le gouvernement américain montre que le kWh solaire pourrait devenir moins cher que le kWh produit avec du gaz d’ici 2018.
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