Le secrétaire général de la fédération générale de l’électricité et du gaz, Abdelkader Jlassi, a affirmé vendredi, « l’existence d’une politique visant la levée progressive de la compensation sur l’électricité en Tunisie ».
Il a souligné que la réduction de la compensation de l’électricité a été entamée depuis 2014, à travers la réduction du volume du soutien financier destiné à la STEG.
Toujours selon lui, la dernière augmentation des tarifs de l’électricité entrée en vigueur en janvier 2017, est une sorte de levée de compensation sur l’électricité.
Le responsable syndical a également ajouté que la STEG n’a pas bénéficié en 2016 et 2017 de compensation de la part de l’Etat dans le domaine de l’électricité, ce qui confirme l’orientation progressive vers une levée de cette dernière (compensation). Laquelle orientation est, selon lui, de nature à impacter négativement les équilibres financiers de la Société et partant, le pouvoir d’achat du citoyen.
Jlassi a, par ailleurs, considéré que le gouvernement a procédé à une augmentation des tarifs de l’électricité en janvier 2017, alors que le prix moyen du baril de pétrole était bas vers la fin de l’année 2016.
Il a, en outre, rappelé que le coût de production de l’électricité est estimé à 176,2 millimes/ kilowatt-heure et qu’elle est vendue aux catégories sociales à 45 millimes/ kilowatt-heure, faisant savoir qu’une levée progressive de la compensation est déjà entamée pour les catégories dont la consommation dépasse les 200 kilowatt-heure par mois.
Jlassi a, en conclusion, appelé à ouvrir un débat sérieux et approfondi concernant la question de la compensation des hydrocarbures, lors des discussions relatives au projet du budget de l’Etat, au niveau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).